Physio Ch9-4 Mode d’action des hormones et des modulateurs locaux

Physio Ch9-4 Mode d’action des hormones et des modulateurs locaux

Les productions hormonales thymiques mettent bien en
évidence les interrelations existant entre le système immunitaire et le
système endocrinien. Lymphocytes, macrophages et leucocytes montrent par
ailleurs des productions immunoréactives d’ACTH, d’endorphines, de TSH ou de GH. Ces hormones sont identiques à ou sont très proches de celles produites par
les glandes endocrines et peuvent activer les mêmes récepteurs. Les relations
immuno – endocriniennes seront envisagées plus en détail au chapitre 10 concernant les mécanismes de défense
des organismes.

  • Le Ca2+
    peut donc être considéré comme une sorte de “troisième
    messager” ; il agira soit directement sur l’activité de différents
    systèmes effecteurs soit via différents types de protéines fixant le Ca2+
    (voir plus loin et figure 9-34).
  • C’est ainsi que sa quantité maximale dans le sang se situe vers 8 heures du matin, et sa quantité minimale vers minuit.
  • La régulation de la sécrétion de l’ADH sera envisagée
    dans le cadre de l’étude du contrôle hormonal de la volémie (section 2.3.2).

La CT inhibe par ailleurs légèrement la
réabsorption de calcium au niveau rénal chez certaines espèces, ce qui
contribue à son effet hypocalcémiant. L’importance physiologique des effets
rénaux de la CT chez l’homme reste très discutée à l’heure actuelle. Les parathyroïdes
Habituellement au nombre de 3 ou 4 chez l’homme, ces petites glandes, ne
mesurant que quelques millimètres, sont incrustées sur la face postérieure de
la thyroïde.

Les agents masquants, également interdits par la lutte contre le dopage

Quand l’osmolarité plasmatique
atteint 295 mOsm/kg, la vasopressinémie est suffisante (±
5 pg/ml) pour provoquer une antidiurésie maximale (figure
9-11B). Les osmorécepteurs paraissent sensibles à la variation d’osmolarité
per se plutôt qu’à l’augmentation de concentration de l’un ou l’autre
soluté sanguin. Une augmentation d’osmolarité réalisée par injection de
mannitol ou de saccharose est en effet tout aussi efficace que le NaCl
hypertonique pour activer la sécrétion d’hormone.

  • Les hormones paraissent toutes agir par l’intermédiaire de
    l’association avec un récepteur spécifique de la cellule – cible.
  • A l’inverse de a
    GDP, a GTP présente une affinité faible pour le
    récepteur et pour les sous-unités b et g .
  • Les gonades
    Les hormones dites sexuelles produites par les gonades sont toutes de nature
    stéroïde.
  • Ils peuvent agir dans ce cadre indépendamment de ou en synergie avec
    l’aldostérone.
  • A doses élevées, l’ADH exerce de
    plus un léger effet vasopresseur par augmentation du tonus des muscles lisses
    des vaisseaux.

Ainsi, le 17β-oestradiol (un œstrogène), l’hormone qui détermine les caractères sexuels secondaires de la femme, est fabriqué par les ovaires et est actif sur les très nombreux tissus qui expriment les récepteurs des œstrogènes. La spécificité du couple hormone/récepteur assure que chaque hormone exerce une action propre. Pourtant, nous savons très peu de choses sur l’origine et l’évolution de cette spécificité. Dans le cas des hormones stéroïdes, qui ne sont pas des protéines codées par des gènes (comme l’insuline) mais des petites molécules issues d’une voie métabolique complexe, la stéroïdogenèse, le mystère est complet !

4. Glandes endocrines et

Il s’ensuit un arrêt
de croissance et de dynamisme pouvant conduire à la cachexie. Les b endorphines, agoniste des
récepteurs aux opioïdes (cfr. chapitre 8)
possèdent un important pouvoir analgésique. Les effets analgésiques centraux
semblent cependant devoir être davantage attribués à la libération de b end. Circulante ne passe en effet
que très mal la barrière hémato-encéphalique et, par ailleurs, la b end.

Ilots endocrines du
pancréas
Le pancréas est une glande à la fois endocrine et exocrine. En temps que
glande exocrine, il participe de façon essentielle à la digestion par sa
production de différentes enzymes digestives (cfr. chapitre 5, sections 2 et 4.3.1). Le pancréas
contient par ailleurs de minuscules amas de cellules endocrines (îlots de
Langerhans). On y trouve essentiellement des cellules de deux types, a et b , produisant
respectivement le glucagon et l’insuline.

Mécanismes de l’insulinorésistance (Fig.

On
considère par ailleurs que l’hormone peut intervenir directement dans le
contrôle de la kaliémie en stimulant la sécrétion rénale du K+
lorsque sa concentration sanguine est trop élevée. L’hormone antidiurétique
1) Effets biologiques
Nonapeptide sécrété au niveau de la neurohypophyse (figure
9-6, 2.2.1.c), l’ADH a essentiellement pour effet
d’augmenter la perméabilité à l’eau de la paroi du tube collecteur du rein (figure 9-11A). Il en résulte une augmentation de la
réabsorption d’eau et dès lors une diminution de la diurèse.

Mode d’action des hormones et des modulateurs locaux

Tissus stéroïdien et chromaffine se présentent
sous forme d’amas cellulaires séparés chez les poissons cartilagineux ;
ils se rapprochent de plus en plus au cours de l’évolution pour s’unir en une
seule glande chez les mammifères. Tous les vertébrés utilisent des molécules semblables, les stéroïdes, comme hormones sexuelles femelles (œstrogènes, progestérone) ou mâles (androgènes). En effet en ressuscitant le couple hormone/récepteur de l’ancêtre des premiers vertébrés, les chercheurs démontrent que les hormones stéroïdes sont en fait des produits de dégradation du cholestérol.

Lieux de production des hormones

Donc un abaissement de la concentration du sodium dans le plasma (partie liquide du sang), avec hyponatrémie (diminution du taux de sodium dans le sang). La sécrétion de l’hormone antidiurétique, est augmentée en fonction de l’apport d’eau (quand il est restreint ou quand les pertes d’eau sont accrues). À l’inverse, quand l’organisme est soumis à un apport d’eau important, c’est le contraire qui se produit, la production d’hormone antidiurétique diminue, et le rein élimine la quantité d’eau apportée en excès.

Action via des récepteurs transmembranaires

Il s’agit d’une réaction anormale de l’organisme (manifestation morbide) qui survient lors de l’évolution d’un cancer, et particulièrement du cancer bronchique à petites cellules. Elle ne correspond pas à une métastase, ni à une compression (action d’une tumeur sur les organes ou les hormones anabolisantes en france tissus de voisinage). Cette pathologie disparaît en même temps que la néoplasie causale (le cancer constituant le foyer de départ), et réapparaît en cas de récidive. Dans ce cas de figure, on constate un excès d’eau dans l’organisme, et corrélativement une dilution des sels minéraux.

Utilisation thérapeutique des hormones

Si tu as lu l’article sur les glucides tu devrais comprendre l’importance de l’indice ou index glycémique sur la sécrétion de l’hormone insuline. C’est un polypeptide (assemblage de plusieurs acides aminés) formé de deux chaînes A (21 acides aminés) et B (30 acides aminés) reliées par deux ponts disulfures (un troisième pont disulfure est formé entre deux cystéines de la chaîne A). La présence dans l’urine de salbutamol à une concentration supérieure à 1000 ng/mL ou de formotérol à une concentration supérieure à 40 ng/mL n’est pas cohérente avec une utilisation comme traitement médical de l’asthme.

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